ETAT DES LIEUX


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Rédigé le: 21 septembre 2019

On a tendance à regarder notre région au ras du sol ce qui est normal en soit. Chacun peut dire que notre campagne est agréable, boisée et cultivée. De vallons en plaines la promenade est sympathique.
Mais qu’en est il en réalité ? Si l’on fait référence aux images aériennes ou satellitaires on constate que vu du ciel notre contrée n’est pas tout à fait le reflet de ce que l’on pourrait penser. Sur les deux images qui suivent il est évident que la forêt ou les petits bois n’occupent plus de manière équitable les sols avec l’agriculture. A noter qu’il semblerait que le département de la Marne soit bien plus respectueuse que l’Ile de France, mais à peu de choses à dire ! (photo 1 : La seine et Marne aux abords de Saint Barthélemy et Montolivet)

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Photo2 : Autour de Montmirail dans la Marne

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En moyenne 95% de la surface est utilisée pour faire du rendement agricole sans laisser la place aux insectes et animaux de tous genres, aux plantes sauvages et en somme à la biodiversité.
Il est compréhensible alors de comprendre pourquoi les abeilles fuient la région où se désorganisent en essaims au printemps. Il est également compréhensible que les petits mammifères disparaissent peu à peu tout comme les passereaux. Quand aux fleurs sauvages, coquelicots, bleuets, coucous sont si petits en taille que nous ne les voyions plus.
On remarque également que d’années en années le vent devient de plus en plus présent, que les orages sont de plus en plus violents entrainant des coulées de boue ou bien des inondations.
Sans jeter la pierre aux agriculteurs, l’emploi d’hormones pour diminuer la taille des céréales afin d’éviter que les vents ne les couche, reste l’un des facteurs important de cette situation.
L’absence d’arbres avec des racines qui retiennent l’eau et un feuillage qui casse les vents en est un autre.
Instauré en 1954 le remembrement semble responsable de cet état. Pourtant depuis 2014 le gouvernement a instauré le remembrement à finalité environnementale.
Mais cette environnement environnementale n’a pas vu ou très peu le jour. Cette proposition devait aboutir également sur un remembrement hydraulique aux fins de rendre une certaine salubrité aux eaux courantes et permettre à la vie piscicole de se réimplanter. Malheureusement ce n’est pas encore le cas car bon nombres de foyers vident leurs eaux usées directement dans les ruisseaux et les agriculteurs terminent le travail en polluant la nappe phréatique avec les produits chimiques si cher à l’agriculture moderne !
Si sur ce plan là nous sommes tous des victimes, nous en sommes également tous responsables !
Alors, me direz-vous, comment faire renaitre le Phénix de ses cendres ?
Sans aucune certitude, la réponse se trouve plus haut. Rendre la place aux arbres ! Installer en tant que particulier des stations d’épurations des eaux usées, faire de manière à ce que l’agriculture moderne répondent aux exigences de la nature. On cultive trop de céréales pour le cheptel animalier. Autrefois et j’en n’est le souvenir, le bétails pâturait dans les champs. Il n’avait aucun besoin d’apport de céréales. Pourquoi est-ce différent maintenant ? Après le scandale de la vache folle, les épidémies de grippe aviaire, il me semble que la leçon est forte et pourtant personne ne bouge !

 

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