Nous produisons trop de tout mais il nous manque toujours l’essentiel ! La Faune et la Flore
NATURE ET BIODIVERSITÉ
Avec plus de 53% de surface utilisée pour l’agriculture céréalière en France dont 75% situées au nord de la Loire, il n’y a plus beaucoup de place pour la nature c’est une évidence. Mais à quoi donc peuvent servir ces milliards de tonnes de céréales moissonnées chaque année et qui engraissent largement les compte en banque des riches cultivateurs, des industriels de l’alimentation et de l’Etat ?
A en lire les informations que l’on peut trouver par ci et par là sur Internet, la plupart sont utilisées pour l’alimentation du bétail et des volailles, le reste étant utilisé pour la consommation humaine. Certes c’est une belle affaire mais lorsque l’on se penche de plus près sur la question on peut se poser quelques interrogations.
Pourquoi autant de bétail et de volailles ? La consommation de viande en France est en baisse constante et depuis l’histoire de la « vache folle », la mémoire collective a mis un frein à la consommation du bœuf malgré le traçage. Il y a ensuite les méthodes d’abattages insalubres et cruelles et bien entendu le prix de la marchandise.
D’autre part et ceci est valable pour la viande mais aussi pour les produits élaborés pour la consommation courante, l’animal est nourri avec des plantes qui ont été arrosées de pesticides, d’engrais en tout genre, d’hormones et d’une multitude de produits phytosanitaires qui se retrouvent ensuite dans le produit que nous consommons. Quant aux plats préparés en conserve, en barquettes, surgelés, en plus d’y retrouver toute cette chimie, on ajoute des tonnes de colorants, d’exhausteurs de goût, de conservateurs etc. on coupe le lait et le beurre avec de l’eau pour produire davantage à moindre frais et tirer profit en négligeant l’essentiel : La santé des consommateurs.
Mais comme ça ne suffit pas, on défriche, on supprime les bosquets, les petits bois, on pêche à outrance pour produire encore et encore ! Il en faut plus et toujours plus, alors on se fait poser des éoliennes qui polluent le sol et tuent des milliers d’oiseaux, on installe des antennes pour rendre la communication encore plus rapide et surtout pour rentabiliser des lopins de terre. Il ne faut pas se leurrer. Ce ne sont pas les éoliennes qui demain produiront notre énergie propre. Celles-ci ne peuvent pas tourner si le vent est trop fort ou si la température devient négative. Entre janvier 2020 et avril, les tempêtes n’ont cessé de se succéder. La plupart des éoliennes du Nord de la France étaient à l’arrêt !
Et ainsi va le monde ! Le Brésil brule le poumon de la Terre pour produire du soja qui alimentera du bétail encore une fois sous forme de granules ou autres ! Il fut un temps où ce même bétail pâturait dans les champs et broutait une herbe bien grasse et verte mais ce n’est plus possible.
Pourquoi ? Tout simplement parce que les hectares de champs cultivés ont détruit le biotope. Le phytosanitaire est en premier responsable, puis ensuite le manque d’arbres qui laisse place à d’immenses plaines désertiques asséchées par le soleil et qui rayonnent la nuit toute la chaleur emmagasinée dans la journée, alors on se met à parler de canicules et de plaies météorologiques, orages violents, inondations, coulées de boue, vents violents. Curieusement ces phénomènes sont toujours ou pratiquement toujours situés sur les mêmes zones de fortes activités agricoles.
On constate également la disparition de milliers d’espèces animales et notamment des insectes puis des oiseaux en premier lieu. Les abeilles et la plupart des insectes pollinisateurs quittent, faute de nourriture et d’humidité, les grands déserts arides.
Bien entendu il fait chaud partout en France mais les campagnes boisées ne s’assèchent que très peu et la faune et la flore y est bien présente comme j’ai pu le constater cet été dans le Puy-de-Dôme et qui ne connait pas les tempêtes, les coulées de boue etc...
Pour avancer il faut souvent savoir se retourner et regarder ce que faisaient les anciens.
Autrefois on ne parlait pas de la conquête de Mars, on ne rêvait pas en baillant aux corneilles ! On travaillait dur pour entretenir ses terres et ses arbres pour conserver l’humidité, pour se protéger du vent et pour retenir l’eau en sous-sol. On ne projetait pas dans un avenir incertain l’arrêt de la bouillie bordelaise, on n’avait pas des milliers de dindes ou de poulets entassés dans un hangar, on avait un cheptel de bovins qui ne dépassait pas la trentaine de têtes et guère plus de deux cents ovins grand maximum. Autrefois le berger dormait avec ses bêtes et ne criait pas au loup faute d’avoir pu rentrer son troupeau trop important pour l’enfermer la nuit.
Autrefois l’on pouvait boire l’eau des ruisseaux qui foisonnaient d’écrevisses, de petits poissons, juste ce qu’il fallait pour vivre bien.
Il faut dire STOP ! Les pouvoirs publics doivent prendre d’urgence les mesures qui s’imposent. Arrêtons immédiatement la chimie dans les sols. Reboisons pour retrouver un équilibre naturel et c’est maintenant qu’il faut le faire car c’est justement ces actions qui mèneront à retrouver cet essentiel dont nous manquons cruellement.
Inscrivez-vous
Pour recevoir la newsletter:
© Copyright 2024. All Rights Reserved.