Île-de-France


Les cryptes de Jouarre n’ont subi pratiquement aucune restauration, cependant, elles ont subi quelques modifications. Jusqu’au XIe siècle, il y avait un plafond de bois qui reposait sur tous les chapiteaux, dans les deux cryptes. Au XVIIe siècle, les tombeaux sont vidés, pour mettre les restes des corps dans des châsses et on perce des ouvertures pour que les cryptes ne soient plus dans l’obscurité la plus totale. Ces chapiteaux du VIIe siècle sont faits de marbre des Pyrénées. Les fûts sont des réemplois de villas gallo-romaines du IVe siècle. Le mur occidental de la crypte est un mur dit « réticulé » car les pierres forment un dessin de filet, à la fois par leur disposition, mais aussi par leur taille. Les cryptes renferment les tombeaux de la famille fondatrice de l’Abbaye - Le sarcophage de saint Agilbert qui fut évêque de Dorchester puis évêque de Paris. Il fonda également la première communauté d’hommes de l’abbaye. Le côté du sarcophage présente un magnifique bas-relief. À la tête de ce tombeau, un bas relief, splendeur de l’art mérovingien, représente le Christ, dans une mandorle, entouré par le Tétramorphe, symbolisant les quatre évangélistes.- Le tombeau de saint Adon - Le tombeau de sainte Osanne, sainte Balde, sainte Mode, sainte Telchilde - Le tombeau de sainte Aguilberte, avec des parements coptes sur le dessus et des svastikas, retrouvés dans les temples hindous. La crypte Saint-Ebrégésile date du VIIIe siècle, elle est donc plus récente mais parait plus ancienne puisque les colonnes sont en calcaire. À l’extérieur de la crypte, les vestiges de la basilique funéraire qui fut entièrement détruite lors de la guerre de Cent Ans peuvent être aperçues. L’accumulation des sols au fil des siècles, explique qu’il faut descendre une douzaine de marches avant d’accéder aux cryptes.

(sources Wikipédia)

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